Posté le 15.05.2021
Pour ce 5ème MyLUC, nous partons à la rencontre de Fabien, ancien pilier droit (« Le plus beau poste du monde »). Joueur de 2006 à 2016, années durant lesquelles il s’est engagé sur le terrain tout autant qu’en dehors (dans le comité et dans les 3èmes mi-temps) et qui, comme on ne quitte jamais vraiment le LUC, continue à venir encourager les copains le samedi sur le Le Plus Beau Terrain du Monde ™.
Comment t’es arrivé au LUC ?C’est une histoire compliquée. Je sortais avec la sœur de Marc Schaufel(berger, Cannette pour les intimes), actuelle épouse de l’ancien numéro 10 du LUC. C’est des histoires de famille ça.Donc la femme d’Alain Mowat c’était ma copine à l’époque et c’est par elle que j’ai connu Schaufel, qui, voyant mon physique et me sachant footballeur m’a dit « tu devrais plutôt faire du rugby ». J’ai dit « écoute volontiers » et c’est comme ça que j’ai débarqué à des entrainements sous la pluie, sur le terrain stabilisé où on était 6 pour faire 1h30 de physique. Et je me suis quand même accroché. C’est pas de l’amour, c’est de la rage
Parle nous de toi en 5 motsJe dirais engagé, on va dire maladroit, fidèle, gastronome (qualité nécessaire pour tout 1ère ligne se respectant) et puis débordé, débordé à l’aile (également un point commun à beaucoup de 1ères lignes) et débordé au bureau
Dans tes 10 ans au LUC c’est quoi une des plus belles démonstrations d’intelligence situationnelle que tu as pu observer ?Intelligence situationnelle ? En match ou en dehors du terrain ? (Les deux, évidemment) Il y a un élément qui m’a marqué, c’était pendant un match contre Lugano, notre talonneur de l’époque Thomas Miauton s’est fait mordre l’oreille par le gros cochon de talonneur d’en face et du coup sur la mêlée d’après on est les a tellement pliés que le talonneur a fini sur les genoux et il est sorti direct. Ça c’était une belle solidarité de première ligne.Pour la 3ème mi-temps ah il y en a beaucoup mais la promotion ligue C-ligue B ou on était au Great, à poil habillés comme il se doit pour une 3ème mi-temps et on a fait du stage diving. Dans le public de gens qu’on connaissait pas qui étaient des clients du great bien sûr. Et c’est là, complètement violet rempli d’alcool, toujours aussi bien habillé, que je croise une copine d’enfance qui me fait « Fabien ? C’est toi ? »
Une tradition du LUC qui t’est chère ?Le clap de fin de match et de fin d’entrainement avec la 1ère ligne au centre, ça a un côté un peu processionnaire, un peu solennel comme ça. Je me rappelle, je pense que je me rappellerais toujours sur la fin de ma carrière de joueur assez engagé au LUC, j’ai réalisé qu’avec la naissance de mon fils j’allais probablement pas pouvoir continuer à ce rythme. Et je me rappelle d’un clap qu’on a fait à la fin d’un entrainement sur le terrain en synthétique vers les SSU et en fait cette ambiance, ça m’a carrément fait venir les larmes aux yeux.