Notre histoire

 

« Ici l’individualisme ne peut plus exister, toutes les opérations ne doivent leur réussite qu’à l’entente et au travail communs.»

Extrait de Fenêtre sur Cour, journal des étudiants de l’EPFL, Juin 1969

 

En 1971, Jacques Poudevigne, alors étudiant à l’EPFL, venait de donner un superbe coup d’envoi : celui du rugby universitaire lausannois. Le Lausanne Université Club Rugby était né, premier des clubs académiques à prendre son envol.

Entre 1971 et aujourd’hui, le LUC Rugby a connu bien des aventures. Des victoires et des défaites. Mais depuis 2010 et son titre de champion de LNC (3ème division suisse) le club n’a cessé de progresser. En effet, il le confirme l’année suivante par un titre de champion de LNB et ainsi accède à la plus haute ligue de rugby en Suisse. Même si les premières saisons en LNA ont vu les universitaires se battre contre la relégation, ce sont les premières places que notre équipe occupe depuis quelques saisons maintenant. Lors de la saison 2016/2017, le club a participé à sa première finale de coupe suisse ainsi qu’à une belle demi-finale de championnat. Même si ces deux rencontres n’ont pas vu le LUC prendre le dessus, elles ont démontré que le club est aux portes de son premier titre de champion de Suisse.

 

Parole d’ancien joueur

Le LUC Rugby des années 70, c'est avant tout une bande de copains, multiculturelle, plus célèbre pour l’ambiance de ses troisièmes mi-temps que pour les deux premières. Multiculturelle parce qu'il y avait de nombreuses nationalités. Je suis, aujourd’hui encore (soit plus de 40 ans après) toujours en contact avec mes coéquipiers de l’époque, qu’ils vivent en Suisse, en France, en Italie, en Amérique du Sud, en Asie, et j’en passe.

Il n’y avait, bien sûr, que peu de membres à cette époque. Nous avions peu de moyens et nous partagions le terrain de Chavannes avec les autres clubs lausannois. L’équipe était jeune et inexpérimentée et compensait un certain manque de puissance par sa vivacité et son enthousiasme. Il n’y avait, heureusement, au-delà des hématomes et yeux au beurre noir, que peu de blessés.

Dans les années 80, le LUC commençait à avoir des problèmes de sélection. Il fallait alors choisir ceux qui allaient pouvoir porter le maillot. Comme il n’y avait pas de deuxième équipe, certains membres devaient alors vraiment y croire pour rester au LUC. Enfin, que dire des troisièmes mi-temps du LUC ? Bien souvent improvisées, elles se passaient chez l'un ou chez l'autre, en fonction des moyens et des possibilités de dormir sur place. L’équipe était jeune et comme il y avait peu de couples, les supportrices étaient les bienvenues. Sur ce point-là, on a rarement eu des problèmes d’effectifs.

Jacques Perrudet, 2018